Date de clôture de réception de candidatures : 06/05/2025 Qui sommes-nous ? Le Laboratoire d'Océanographie Physique et Spatiale (LOPS www.umr-lops.fr) est une Unité Mixte de Recherche placée sous la tutelle du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS www.cnrs.fr), de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer www.ifremer.fr), de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD www.ird.fr) et de l'Université de Bretagne Occidentale (UBO www.univ-brest.fr). Il est également laboratoire de l'Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM). En tant qu'unité de recherche, le LOPS développe et participe à des programmes de recherche en océanographie qui contribuent au développement des connaissances sur la dynamique des océans à différentes échelles de temps et d'espace et qui étudient les relations de l'océan avec d'autres compartiments du système terrestre comme l'atmosphère, les glaces et les organismes vivants.  L'équipe "Interactions d'Echelles Océaniques" (IEO) du LOPS s'appuie sur une confrontation de modèles et d'observations à très haute résolution pour investiguer la diversité et la dynamique des fines échelles océaniques et leurs liens avec la grande échelle. Elle a développé dans le temps une grande expertise de la dynamique turbulente des océans, basée tant sur l'analyse théorique de la dynamique des fluides géophysiques, que sur le développement et l'utilisation de modèles numériques adaptés aux processus étudiés.  L'étude numérique des interactions d'échelles océaniques implique désormais des grilles de l'ordre du milliard de points, nécessitant plusieurs millions d'heures de calcul sur plusieurs dizaines de milliers de cœurs. En plus de compétences en HPC (High Performance Computing), les fines échelles nécessitent aussi le développement de schémas numériques et de paramétrisations adaptés.  L'équipe de recherche IEO du LOPS est actuellement composée de 7 chercheurs et 3 ingénieurs-techniciens permanents, relevant des différents organismes de tutelle du LOPS, ainsi que des doctorants et post-doctorants. Vous ferez partie de cette équipe de recherche, au sein du laboratoire "Océan Hauturier et Interactions d'Echelles océaniques" de l'Ifremer (ODE/LOPS/OHIE), sous la responsabilité hiérarchique de la responsable de laboratoire OHIE. Quelle sera votre mission ? Vous aurez pour mission principale de contribuer à l'activité de modélisation numérique, depuis le développement et la mise en œuvre des modèles jusqu'à l'analyse des simulations. Vous aurez à mettre en œuvre différents modèles numériques, particulièrement CROCO (www.croco-ocean.org, co-porté par l'Ifremer, largement utilisé au LOPS et dans d'autres laboratoires Ifremer tel que DYNECO). Vous serez également amené.e à mettre en œuvre d'autres modèles aux équations primitives ou pour des dynamiques plus simplifiées dans des implémentations en différences finies ou spectrales. Cette mise en œuvre inclut le développement de configurations ainsi que l'estimation et l'optimisation de la performance des modèles sur les divers supercalculateurs régionaux, nationaux et internationaux (PRACE). Vous aurez également à veiller à ce que les paramètres numériques choisis (schémas, discrétisation verticale, modèles de fermeture turbulente, etc.) permettent de représenter au mieux les processus ciblés. Vous serez de plus en mesure de proposer et d'implémenter les évolutions de ces modèles afin d'accompagner les projets de recherche qui touchent à un spectre d'échelles de plus en plus large. En effet, ces projets nécessitent des simulations numériques de très haute résolution modélisant des régimes encore peu explorés pour lesquels certaines paramétrisations et hypothèses doivent être repensées : - La forte sensibilité de la dynamique de petite échelle aux différents schémas numériques et au choix de la paramétrisation utilisée pour la fermeture turbulente. - L'aspect non-hydrostatique est par exemple indispensable pour expliciter le rôle des interactions d'échelles au regard de la dissipation dans certains régimes dynamiques. - L'utilisation de grilles imbriquées, permettant d'atteindre des échelles de plus en plus fines dans un contexte plus global, est également un des moyens que l'équipe a choisi de mettre en œuvre pour progressivement aborder les effets des petites échelles dans la dynamique observée, mais certains aspects liés à la haute-fréquence doivent être améliorés. De plus, la problématique des simulations 'HPC' concerne aussi les sorties : la taille des fichiers de sortie nécessite des stratégies bien spécifiques. Une des stratégies est de favoriser l'implémentation de diagnostiques en ligne. Le post-processing ensuite devra être pensé et implémenté en parallèle. Ces développe