Date de clôture de réception de candidatures : 26/05/2025. Vous serez accueilli(e) au sein de l'unité d'Economie Maritime, implantée sur le site de l'Institut Universitaire Européen de la Mer, à proximité immédiate du Centre Ifremer de Bretagne. L'unité d'Economie Maritime fait partie intégrante de l'Unité Mixte de Recherche 6308 AMURE (AMénagement des Usages des Ressources et des Espaces marins et littoraux) (https://www.umr-amure.fr/) qui regroupe plus de 70 chercheurs, ingénieurs, Enseignants chercheurs, doctorants et post-doctorants de l'Ifremer, de l'UBO et du CNRS.  Les principales thématiques abordées par l'équipe EM, sont l'analyse des trajectoires de développement des activités maritimes, la modélisation intégrée des socio-écosystèmes marins et littoraux et l'évaluation des impacts des évolutions des systèmes et des politiques de gestion sur les écosystèmes et les services écosystémiques. Les travaux portent plus particulièrement sur les problèmes de gestion des ressources marines vivantes exploitées et les politiques de protection du milieu marin. L'équipe contribue notamment aux travaux d'appui au développement et à la mise en œuvre de la Politique Commune des Pêches aux travers de son implication dans des projets de recherche nationaux et européens et de ses missions d'expertise conduites en particulier dans le cadre du Comité Scientifique, Technique et Economique de la Pêche (CSTEP) en appui à la Commission Européenne.  Vous bénéficierez d'un environnement de travail stimulant regroupant des compétences thématiques et techniques, mobilisant des cadres inter-disciplinaires déployés dans des projets de recherche et expertises nationaux et internationaux en fort lien avec les institutions et acteurs des filières et territoires. L'UMR, structurée autour de trois axes de recherche inclut également un pôle observation, méthode et données. La gestion des pêches est un enjeu clé de l'objectif 14 du développement durable et de l'agenda 2030 de l'ONU. Les pêcheries de Méditerranée occidentale et particulièrement du golfe du Lion font face à des évolutions rapides de leur contexte écologique, économique et règlementaire. Le changement de régime de 2008 et la surexploitation d'espèces-clés comme le merlu ont conduit à une réorganisation des flottilles de pêche. L'implémentation de fermetures spatio-temporelles à partir de 2018 et du plan de gestion de Méditerranée-ouest (WestMed) en 2020 a profondément modifié l'activité des chalutiers. Aujourd'hui, cette activité est également fortement impactée par la hausse du prix du gasoil et la concurrence spatiale de l'éolien en mer. Pour faire face à ces défis et assurer la durabilité des écosystèmes et de leur exploitation, une vision à plus long terme et plus intégrée du socio-écosystème est nécessaire. Pour répondre à ces enjeux, le projet GEMMBE (vers une Gestion Ecosystémique des pêcheries Méditerranéennes : Modélisation BioÉconomique dans le Golfe du Lion et la zone EMU1) a démarré en mars 2024. Ce projet collaboratif entre scientifiques et les instances représentatives des professionnels, l'OP Sathoan (https://sathoan.fr/) et l'OP du Sud (https://www.opdusud.fr/), est porté par l'Ifremer et financé par France Filière Pêche. GEMMBE vise à offrir un cadre pour des échanges entre scientifiques et professionnels, et à fixer des objectifs pragmatiques et opérationnels pour une gestion plus écosystémique et durable des pêcheries de la zone de gestion EMU1 (sous zone Ouest), et plus particulièrement du golfe du Lion.  Dans le cadre du plan de gestion pluriannuel pour la Méditerranée Occidentale, l'Ifremer est impliqué dans des groupes de travail européens du CSTEP. Dans ce contexte, l'Ifremer participe au développement de deux modèles : un modèle spatialisé ISIS-Fish et un modèle bioéconomique IAM ("Impact Assessment Model") pour évaluer les impacts biologiques et (socio-)économiques de ce plan en Méditerranée. Le projet GEMMBE vise à améliorer et consolider ces deux modèles complémentaires utilisés pour l'évaluation du plan de gestion WestMed et des scénarios d'évolution des pêcheries à court et moyen terme. Ces modèles nécessitent d'être mis à jour régulièrement avec les données les plus récentes, renforcés (en particulier sur de la paramétrisation à plus fine échelle et sur des aspects socio-économiques) et leur qualités (forces et faiblesses) évaluées. Ils doivent ensuite être utilisés pour simuler l'évolution de la pêcherie selon des scénarios co-construits avec les professionnels à court, moyen et long terme.  Vous travaillerez principalement sur le modèle bio-économique IAM, qui permet de simuler des scénarios de gestion par l'effort et par quotas et d'évaluer les impacts biologiques et économiques de ces scénarios. Vous collaborerez étroiteme