Cette thèse vise à développer/caractériser/optimiser la concentration des PFAS à partir d'une matrice aqueuse à l'aide de la méthode du fractionnement de mousses. Cette étape de concentration parait nécessaire afin de limiter les volumes d'effluents pour la dégradation, ce qui est important dans la mesure où les techniques de dégradation sont encore très onéreuses au m3 de liquide à traiter. L'activité du·de la doctorant·e consistera à : - Dimensionner et réaliser des expériences de fractionnement de mousses à différentes échelles. - Faire varier les paramètres opératoires et les paramètres physicochimiques du fluide à traiter. - Interpréter les résultats en se basant notamment sur la physicochimie des interfaces et l'hydrodynamique. - Développer un procédé innovant pour limiter le phénomène de reflux. - Modéliser le process afin d'optimiser le temps de séjour. - Présenter et valoriser ses travaux sous la forme de présentations orales dans des congrès nationaux, internationaux et en publiant des rapports et des articles scientifiques dans des revues de rang A. Diplôme de Master (ou école d'ingénieur), formation en ingénierie, hydrologie, phénomènes de surface, informatique, dynamique des fluides avec une curiosité scientifique, de la rigueur et un intérêt pour la recherche démontrée par un stage de master ou de fin d'étude avec orientation recherche. Une expérience préalable en laboratoire et dans la manipulation de polluants est obligatoire. Vous mobiliserez les compétences et qualités suivantes : - Capacité à s'intégrer et à travailler en équipe pluridisciplinaire : modélisateurs, thermodynamiciens, physico-chimistes des interfaces, électro-chimistes, minéralogistes, géochimistes, microbiologistes, géophysiciens, numériciens, expérimentateurs, etc.) ; - Esprit d'initiative ; - Capacité à être autonome dans l'organisation de son travail quotidien ; - Capacité à diffuser le savoir en interne (encadrement stagiaire) ou en externe (colloque) ; - - Maîtrise du français et de l'anglais (lu, écrit, parlé).